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Le numéro EORI (Economic Operators Registration and Identification) joue un rôle fondamental dans le commerce international au sein de l’Union européenne, en garantissant l’unicité et la traçabilité des opérateurs économiques. Face à la croissance rapide des échanges transfrontaliers, dont le volume dépasse désormais plusieurs milliards d’euros par trimestre, la nécessité d’un processus de vérification fiable, rapide et automatisé s’impose. Grâce à l’API douanière, il devient possible de passer d’une saisie manuelle, source d’erreurs et de retards, à un système intégré en temps réel garantissant le respect des obligations réglementaires et la fluidité des opérations logistiques.
Le numéro EORI se compose d’un code pays à deux lettres (par exemple FR pour la France) suivi d’un identifiant national, souvent le SIREN ou son équivalent. Cette clé unique permet aux administrations douanières et fiscales d’identifier sans ambiguïté chaque entreprise opérant à l’import ou à l’export. Dans l’Union européenne, la base de données EORI recense aujourd’hui plus de 5 millions d’entreprises, ce qui illustre l’ampleur de l’enjeu : unicité de la donnée, fiabilité des échanges et rapidité de traitement.
Le numéro EORI est un identifiant standardisé qui commence par un préfixe de deux lettres correspondant au pays d’enregistrement, suivi d’une séquence alphanumérique propre à chaque opérateur. En France, cette séquence est généralement basée sur le SIREN, garantissant une connexion directe avec la base INSEE. La cohérence de ce système est cruciale pour éviter les doublons ou les confusions entre entités ayant des activités similaires sur plusieurs sites.
L’exigence d’unicité du numéro EORI répond à la nécessité d’assurer une identification sans faille lors du passage des marchandises aux frontières intérieures et extérieures de l’UE. Les opérateurs, qu’il s’agisse de producteurs, distributeurs ou prestataires logistiques, bénéficient d’un référentiel commun qui sécurise les déclarations douanières, réduit les litiges et facilite la coopération entre administrations nationales.
Au-delà des 5 millions de références actives, la base EORI connaît une croissance annuelle d’environ 8 %, tirée par l’essor du e-commerce et les nouvelles réglementations post-Brexit. Plus de 120 millions de consultations sont effectuées chaque mois par les systèmes d’information des entreprises et des administrations, soulignant l’importance d’une interface performante et évolutive.
La vérification manuelle du numéro EORI demeure lourde de conséquences pour les entreprises exposées aux contrôles douaniers. Erreurs de saisie, numéros obsolètes ou malformés, et absence de traçabilité génèrent des risques de blocage aux frontières, des pénalités financières et un allongement des délais de dédouanement. Les organisations investissent souvent des ressources significatives en personnel et en temps pour limiter ces incidents, sans toujours atteindre le niveau de fiabilité recherché.
Lors de la saisie manuelle, la moindre inversion de caractère ou l’omission d’une lettre peut conduire à un rejet systématique de la déclaration douanière. Les opérateurs doivent alors engager des recherches, parfois auprès de la douane, pour corriger l’erreur, ce qui retarde l’acheminement des marchandises. Par ailleurs, l’absence d’un contrôle automatisé favorise la création de doublons, car plusieurs services ou filiales d’une même organisation peuvent enregistrer des EORI distincts pour des entités identiques.
En cas d’utilisation d’un numéro EORI invalide, les douanes peuvent infliger des amendes pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros, en plus du risque de confiscation de la marchandise. Les autorités fiscales peuvent aussi engager des redressements si les transactions ne sont pas correctement tracées. Ces sanctions pèsent lourdement sur la trésorerie d’entreprises, notamment les PME, qui n’ont pas toujours les moyens de mobiliser des conseils juridiques pour chaque incident.
Les procédures manuelles de contrôle exigent souvent le recours à des prestataires externes ou à des équipes dédiées en interne, avec un coût horaire moyen compris entre 50 et 120 euros. À cela s’ajoutent les retards liés aux allers‐retours d’informations avec les administrations. Dans un contexte où chaque heure de retard peut représenter des pénalités de stockage en douane ou des ruptures de chaîne d’approvisionnement, ces délais ont un impact direct sur la compétitivité des entreprises.
Pour répondre à ces défis, l’API douanière offre un processus automatisé de vérification en temps réel, permettant d’intégrer directement les contrôles EORI dans les systèmes d’information (ERP, TMS, CRM). Cette solution s’inscrit parfaitement dans une logique de compliance, en assurant la vérification systématique des numéros EORI avant déclenchement des opérations d’import/export et en garantissant un historique des requêtes pour les audits.
Automatiser la vérification du numéro EORI réduit significativement les risques d’erreur et les délais de traitement. L’API gère la logique métier et les règles de validation, renvoyant instantanément un statut de validité ou d’anomalie. Les opérateurs peuvent ainsi se concentrer sur les tâches à plus forte valeur ajoutée, tandis que le système prend en charge la fiabilisation des données.
L’intégration en temps réel permet de déclencher la vérification EORI dès la saisie ou la réception d’une commande. Les interfaces de programmation garantissent une latence minimale, souvent inférieure à 200 millisecondes, pour un taux de disponibilité de 99,8 % selon les SLAs douaniers. Les flux d’information circulent sans rupture entre les modules logistiques et les plateformes douanières.
L’API douanière répond aux exigences du Code des douanes de l’Union et aux directives européennes en matière de sécurité des échanges (SAFE framework). En centralisant la validation EORI, les entreprises respectent leurs obligations de contrôle en amont et conservent un journal d’audit conforme aux recommandations de la DGDDI, minimisant ainsi leur exposition juridique.
L’API douanière est développée et maintenue par la DGDDI (Direction générale des douanes et droits indirects) dans le cadre de sa mission de contrôle et de sécurisation des échanges. Elle vise à fiabiliser les transactions internationales en fournissant un accès programmatique aux données EORI, tout en assurant de hauts niveaux de disponibilité et de performance pour les entreprises et les administrations nationales.
La DGDDI a pour mission de faciliter les échanges commerciaux tout en protégeant les intérêts économiques de l’Union. L’API douanière s’inscrit dans cette démarche en offrant un service centralisé, évolutif et sécurisé, destiné à garantir la conformité réglementaire et à réduire les délais de traitement. Elle constitue un pilier de la stratégie digitale des douanes françaises, et par extension européennes.
Conçue selon une architecture RESTful, l’API propose également des interfaces SOAP pour les environnements legacy. Les formats JSON et XML permettent une intégration souple, tandis que les points de terminaison principaux incluent la validation syntaxique, la vérification du statut, la récupération de métadonnées et l’historique des modifications. Les développeurs bénéficient d’une documentation détaillée et d’exemples d’appels pour accélérer le déploiement.
L’habilitation à l’API s’obtient après dépôt d’un dossier auprès de la DGDDI, incluant la justification des besoins et la description de l’environnement technique. La procédure d’authentification repose sur des certificats X.509 ou un flux OAuth2, garantissant l’intégrité et la confidentialité des échanges. Les conditions générales d’utilisation précisent les quotas de requêtes, les niveaux de service (SLA) et les obligations de traçabilité.
L’API douanière rassemble plusieurs fonctionnalités destinées à couvrir l’ensemble des besoins liés à la vérification EORI. Chaque appel permet d’accéder à des niveaux de contrôle distincts, depuis la simple validation syntaxique jusqu’à la récupération d’informations détaillées sur l’opérateur économique. La modularité de ces services facilite leur adoption progressive et leur intégration dans tout type de système existant.
La première étape de la vérification consiste à contrôler la structure du numéro EORI : préfixe pays valide (FR, DE, IT, GB, etc.), longueur correcte et absence de caractères interdits. Cette validation permet de filtrer immédiatement les numéros mal saisis et d’éviter de faire remonter des requêtes plus coûteuses vers la base de données principale.
Au-delà de la syntaxe, l’API interroge la base EORI pour confirmer l’existence effective du numéro et son état administratif : actif, suspendu, radié ou en cours d’instruction. Des informations telles que la date d’attribution initiale et l’historique des modifications (changement de nom, d’adresse, de dirigeant) sont également disponibles pour garantir un suivi complet.
Pour enrichir les processus métiers, l’API fournit des métadonnées associées à chaque EORI : raison sociale complète, adresse postale, code NACE (activités économiques), et parfois la taille de l’entreprise (PME, ETI, grande entreprise). Ces données facilitent la segmentation des opérateurs et la mise en place de workflows adaptés à chaque profil.
Toutes les requêtes et réponses sont automatiquement horodatées et stockées dans un journal de bord sécurisé. Cette traçabilité assure une auditabilité parfaite, indispensable pour répondre aux exigences des contrôles internes et des inspections externes. Les logs peuvent être récupérés via un endpoint dédié ou poussés vers un système SIEM pour analyse avancée.
La mise en place de l’API douanière transforme profondément les processus logistiques et administratifs liés au commerce international. Les entreprises gagnent en fiabilité, en rapidité et en conformité, tout en réduisant les coûts opérationnels. La chaîne de bout en bout devient plus transparente et prévisible, ce qui se traduit par une amélioration significative de la satisfaction client et de la compétitivité globale.
En automatisant la vérification EORI, les opérateurs évitent les rejets en douane, les relances fiscales et les litiges. Les erreurs humaines sont quasi éliminées, et les contrôles systématiques garantissent une meilleure conformité. Dans un contexte où les amendes douanières peuvent atteindre 5 % de la valeur déclarée, la maîtrise des numéros EORI devient un levier d’économies non négligeable.
L’API s’intègre directement aux ERP et TMS, déclenchant automatiquement la vérification avant chaque déclaration en douane ou émission de document de transport. Les statuts validés sont stockés en temps réel, permettant de planifier les opérations de chargement, de transit et de livraison sans interruption. Les processus manuels disparaissent au profit de workflows pilotés par des événements système.
Le traitement instantané des numéros EORI réduit drastiquement les temps de saisie et de correction. Les équipes n’ont plus besoin de basculer entre plusieurs outils ou de relancer des interlocuteurs externes : le dispositif centralisé fournit toutes les informations nécessaires en une fraction de seconde. Les performances de traitement peuvent être multipliées par dix, selon les retours d’expérience.
Le suivi continu de l’état des EORI, associé à l’archivage systématique des preuves de vérification, garantit une traçabilité exhaustive. Les entreprises peuvent justifier à tout moment leur respect des obligations douanières et fiscales, réduisant considérablement le risque d’audit défavorable. Les données historisées alimentent également les rapports de conformité et les tableaux de bord de pilotage.
L’intégration de l’API douanière s’appuie sur une architecture moderne, centrée sur les microservices et les standards de sécurité. Les entreprises adaptent leur paysage applicatif pour accueillir un service externe, tout en maintenant la cohérence de leurs processus internes. La mise en œuvre se fait en parallèle de la révision des flux métiers, garantissant une adoption fluide et maîtrisée.
La vérification EORI s’exécute idéalement dans un microservice dédié, responsable de toutes les interactions avec l’API douanière. Cette couche découplée simplifie la maintenance, la montée en charge et le déploiement des mises à jour. Les autres services de l’ERP ou du TMS peuvent alors appeler ce microservice sans se soucier des spécificités du protocole douanier.
Tous les échanges transitent en HTTPS pour garantir la confidentialité et l’intégrité. Les mécanismes d’authentification reposent sur OAuth2 ou JWT, avec rotation régulière des clés selon les bonnes pratiques en cybersécurité. Les réponses JSON sont privilégiées pour leur légèreté, tandis que le XML reste disponible pour les plates-formes nécessitant une compatibilité ascendante.
Outre le chiffrement TLS en transit, les données sensibles peuvent être chiffrées au repos dans le SI interne. La gestion automatisée des certificats, avec une rotation des clés tous les 90 jours, empêche toute compromission à long terme. Les journaux de connexion sont conservés pour détection des anomalies et contrôle d’accès.
Le pilotage de la connexion à l’API repose sur des tableaux de bord affichant le temps de réponse moyen, le taux d’erreur et la consommation des quotas. Des alertes automatiques notifient les équipes IT en cas de dégradation de service ou de dépassement de seuils, permettant une réaction rapide pour minimiser l’impact sur les opérations quotidiennes.
De nombreuses organisations, de la PME locale au grand groupe, ont déjà tiré parti de l’API douanière pour transformer leurs processus EORI. Les retours d’expérience mettent en avant des gains de temps considérables, une réduction des litiges et une meilleure coordination entre filiales et prestataires. Ces témoignages illustrent la maturité croissante des entreprises européennes sur le sujet.
Une PME du secteur mécanique a automatisé l’enregistrement de ses clients et fournisseurs étrangers grâce à l’API. Le suivi des statuts EORI en temps réel a permis de réduire de 70 % les appels au service client et les erreurs de déclaration. Les équipes se concentrent désormais sur l’optimisation des flux de production plutôt que sur les tâches administratives.
Un acteur mondial de l’agroalimentaire a centralisé la gestion EORI de plusieurs dizaines de filiales. L’API a servi de point unique de raccordement, assurant une cohérence parfaite des numéros sur tous les ERP locaux. Cette démarche a renforcé les contrôles internes et permis un audit interne en moins de 48 heures pour l’ensemble des entités.
Une plateforme en ligne a mis en place la vérification automatique des EORI avant chaque expédition, limitant ainsi les retours clients et les litiges douaniers. Grâce à l’API, plus de 95 % des envois sont validés instantanément, améliorant la satisfaction et la fidélité des acheteurs, tout en diminuant de 60 % le taux de commandes suspendues.
Une start-up spécialisée dans la traçabilité a couplé l’API douanière avec une solution blockchain pour horodater chaque vérification EORI. Cette combinaison garantit l’inaltérabilité des preuves et renforce la confiance des expéditeurs et des autorités. Le projet, soutenu par un consortium européen, vise à étendre ce modèle à l’ensemble des corridors logistiques de l’UE.
L’utilisation de l’API douanière soulève des questions de responsabilité et de protection des données. Les entreprises doivent clarifier qui, du commissionnaire, du chargeur ou de l’importateur, assume la vérification et en réponse, veiller au respect du RGPD pour les informations personnelles potentiellement associées à un EORI. Des règles strictes encadrent aussi la mise à jour régulière des données pour éviter toute sanction.
En cas d’erreur sur le numéro EORI, la charge de la preuve peut incomber à l’opérateur déclarant. Selon la doctrine douanière, le déclarant est responsable de l’exactitude des données fournies. Les sanctions varient selon les pays, pouvant aller de pénalités financières à la suspension temporaire des droits d’import/export pour l’entreprise fautive.
Le numéro EORI, souvent relié à des informations personnelles (dirigeant, adresse de l’entreprise), peut être soumis au RGPD. Les entreprises doivent s’assurer que les données collectées via l’API sont traitées conformément aux principes de minimisation, de conservation limitée et de sécurité. Les droits d’accès et de rectification s’appliquent si des informations personnelles sont concernées.
Les opérateurs doivent veiller à mettre à jour les informations EORI dès qu’un changement intervient (déménagement, changement de forme juridique, etc.). Les non‐conformités peuvent être sanctionnées si les données ne sont pas actualisées dans un délai raisonnable. L’API facilite ces mises à jour automatiques à intervalles configurables, garantissant une cohérence permanente.
Pour maximiser les bénéfices de l’API douanière, il est essentiel de mettre en place une gouvernance rigoureuse et de formaliser les processus associés. Cela passe par la définition claire des rôles et responsabilités, l’automatisation des cycles de rafraîchissement, la formation des équipes et la mise en place d’audits réguliers afin de garantir la qualité et la fiabilité des données EORI.
Adopter le principe du moindre privilège permet de limiter l’exposition des données sensibles. Chaque utilisateur ou service se voit attribuer un niveau d’accès strictement nécessaire. La revue périodique des habilitations et la révocation immédiate des accès obsolètes assurent une gestion sécurisée des droits, conformément aux recommandations de la DGDDI et aux normes ISO 27001.
L’automatisation des cycles de rafraîchissement des EORI garantit une base toujours à jour. Les systèmes doivent déclencher les mises à jour dès que le SIREN ou un identifiant national évolue. La coordination entre les référentiels internes et la base douanière permet de détecter et de corriger rapidement toute incohérence.
Des modules de formation dédiés à la gestion des EORI et à l’usage de l’API doivent être intégrés au parcours d’intégration des collaborateurs. Les scénarios pratiques couvrent les cas d’erreur courants et les procédures de contournement, assurant une montée en compétences rapide. Des sessions de reprise de compétences sont également recommandées pour maintenir le niveau d’expertise.
Mettre en place des contrôles périodiques de cohérence entre les données internes et la base EORI permet de détecter rapidement les dérives. Les KPI de suivi des appels API (taux de réussite, latence, types d’erreurs) alimentent des rapports réguliers à destination des comités de pilotage, garantissant un suivi rigoureux et une amélioration continue.
Les développements futurs de l’API douanière s’articulent autour de l’intégration de la blockchain pour la certification immuable des EORI, des fonctionnalités enrichies (alertes proactives, scoring de risques), et d’une harmonisation européenne complète via un portail unique. L’intelligence artificielle viendra renforcer la détection d’anomalies et la prévision des suspensions, ouvrant la voie à une gestion douanière toujours plus automatisée et sécurisée.
Parmi les projets en cours au niveau européen, la mise en place d’un Point d’Entrée Unique (One Stop Shop) permettra à tous les opérateurs, y compris ceux hors UE, d’accéder à un guichet centralisé. Cette évolution renforcera la cohérence des données, simplifiera les démarches administratives et réduira les coûts de conformité, tout en favorisant le développement du commerce international.
Pour exploiter pleinement ces avancées, il est recommandé de démarrer rapidement l’intégration de l’API dans votre organisation, de mobiliser les équipes IT et métiers, et de collaborer étroitement avec la DGDDI. Les ressources officielles, la sandbox de test et les forums de professionnels constituent d’excellents points d’appui pour sécuriser votre déploiement et préparer l’avenir de vos opérations douanières.