NUMÉRO EORI By Infonet

De quoi avez-vous besoin ?

Obtenir un numério EORI

Accès à tous les services avec le contrat Infonet Pro : Premier mois à 3 € HT puis forfait à 99 € HT / mois avec 12 mois d'engagement

Services B2B d’analyse et d’information légale, juridique et financière réservés aux entreprises

Infonet est un service privé, commercial et non-officiel. Infonet est distinct et indépendant du Registre National du Commerce et des Sociétés, de l’INSEE, d’Infogreffe et des administrations publiques data.gouv.fr.

Contrat Infonet Pro
Accès illimité à tous les services
3 € HT
le premier mois
puis 99 € HT par mois
engagement 12 mois
  • Tous les filtres de recherche
  • Toutes les colonnes du listing
  • Tous les ratios bancaires
  • Tous les modules d’analyse
  • Tous les documents premium
  • Toutes les options import/export
Avis Vérifiés
Basé sur 607 avis
4.6/5
EXCELLENT
MOYEN
MAUVAIS
Les avis sont collectés par la société tierce Avis vérifiés. Ils sont affichés par ordre décroissant de date et proviennent des utilisateurs du site infonet.fr et sans aucune contrepartie. En savoir plus.

Optimiser la Mise à Jour de Votre Identifiant Interne EORI pour une Traçabilité Fiable

L’identifiant interne au sein du numéro EORI constitue la clé de voûte de la conformité douanière et fiscale des entreprises actives dans le commerce international. À l’heure où plus de 5 000 000 d’opérateurs se sont vu attribuer un EORI, la structure « FR + identifiant interne » (souvent le SIREN en France) garantit l’unicité de chaque dossier, renforce la traçabilité des flux et facilite la détection des anomalies. Pourtant, malgré son importance stratégique, la mise à jour de cet identifiant demeure trop souvent négligée. Les entreprises exposent alors leur chaîne logistique à des risques de blocage, de pénalités financières et de retards coûteux. Cet article propose un cadre méthodologique exhaustif, des conseils pratiques et des retours d’expérience concrets pour accompagner les opérations de modification de l’identifiant interne, depuis la gouvernance jusqu’aux évolutions technologiques à venir.

Contexte et Enjeux de l’Identifiant Interne EORI

Le numéro EORI (Economic Operators Registration and Identification) est institué par le règlement (UE) n° 312/2014 afin d’harmoniser l’identification des opérateurs économiques dans leurs échanges avec les autorités douanières de l’Union européenne. En France, l’attribution débute systématiquement par le préfixe « FR », suivi de l’identifiant interne propre à l’entreprise. Dans 90 % des cas, ce dernier correspond au SIREN à neuf chiffres. Cette combinaison unique permet non seulement d’éviter les doublons mais aussi de garantir une liaison transparente avec les autres référentiels nationaux tels que le RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) ou le fichier INSEE. La fiabilité de l’EORI est d’autant plus cruciale que les téléprocédures, de plus en plus dématérialisées, s’appuient sur des API douanières automatisées.

Les enjeux se répartissent en trois axes majeurs : la conformité réglementaire, la continuité des opérations logistiques et la maîtrise des coûts. Toute erreur ou omission de mise à jour peut aboutir à des rejets de déclaration, des retards à la frontière et des pénalités financières souvent supérieures à 1 000 €. À l’ère de la blockchain et de la transformation digitale des processus douaniers, disposer d’une information identitaire à jour constitue également un levier de compétitivité pour accélérer les contrôles et offrir une meilleure visibilité sur la supply chain.

Structure du Numéro EORI et Spécificités Françaises

Le format standard du numéro EORI dans l’Union européenne répond à la structure alpha-numérique : Code pays ISO 2 lettres + identifiant interne. En France, le préfixe « FR » est suivi du SIREN. Lors de la constitution du dossier, la douane vérifie la cohérence entre le numéro SIREN fourni et les fichiers de l’INSEE. Toute discordance se traduit par un rejet systématique de la demande d’EORI ou des notifications d’anomalies lors des déclarations en douane.

Au-delà du SIREN, certaines entités non établies peuvent recourir à un autre numéro national (par exemple un VAT number britannique ou un EIN américain). Ces cas particuliers requièrent une attention accrue, notamment pour vérifier l’interopérabilité avec les API douanières et les plateformes de transitaires. Les services de douane français mettent à disposition des connecteurs de vérification externe, tels que l’API « EORI Checker », pour faciliter ce contrôle.

Rôle Essentiel pour la Traçabilité et la Conformité

L’identifiant interne ne se limite pas à une simple référence administrative : il constitue l’élément pivot de l’auditabilité de la chaîne logistique. À chaque flux import ou export correspond un enregistrement EDI ou API qui intègre le numéro EORI. L’analyse des données permet aux autorités et aux entreprises de tracer l’historique des mouvements de marchandise, d’identifier les points de blocage et de piloter les indicateurs de performance (KPI) tels que le temps moyen de dédouanement ou le taux de rejet.

En parallèle, l’intégration de l’EORI dans les systèmes d’information (ERP, WMS, TMS, CRM) garantit la cohérence de l’information à chaque étape du processus. Toute modification non propagée ou erronée peut générer des écarts de reporting, des réclamations clients et des risques de litige. D’où l’impérieuse nécessité d’un dispositif de gouvernance robuste et d’une procédure standardisée de mise à jour.

Causes Fréquentes de Modification de l’Identifiant Interne

Plusieurs scénarios poussent les entreprises à revoir leur identifiant interne EORI : évolutions juridiques, changements administratifs ou extension d’activité. Comprendre ces cas de figure permet de mieux anticiper les impacts techniques et organisationnels.

Les fusions-acquisitions ou les scissions induisent souvent une modification de la dénomination sociale et potentiellement du SIREN. Le passage d’une entreprise individuelle à une société à responsabilité limitée, ou l’inverse, génère à son tour un changement d’identification. Sur le plan administratif, la mutation d’adresse du siège social ou la procédure de redressement judiciaire peuvent aussi déboucher sur un nouveau SIREN, nécessitant la réactualisation de l’EORI.

Évolutions Juridiques et Statutaires

Lorsque deux entités fusionnent, le SIREN de la société absorbante peut devenir la référence unique. Dans ce contexte, la communication proactive auprès des douanes, des transitaires et des partenaires logistiques doit être planifiée plusieurs mois à l’avance. Les démarches incluent la radiation de l’EORI ancien et la demande d’un nouvel identifiant, tout en veillant à la continuité des déclarations en cours. En cas de scission, la création de filiales distinctes impliquera la génération de nouveaux numéros EORI et la mise en place de procédures différenciées selon la zone de rattachement.

Le basculement entre forme juridique individuelle et société capitalistique nécessite, quant à lui, une attention particulière aux statuts et au capital social, car ces éléments sont intégrés dans le dossier EORI initial. Une présentation détaillée de l’évolution statutaire, complétée par les derniers extraits Kbis, facilite l’instruction de la demande par l’administration.

Changements Administratifs et Impact Territorial

Le déménagement du siège social d’une entreprise entraîne mécaniquement un nouvel extrait Kbis, modifiant l’adresse de rattachement fiscale et douanière. Ce changement influe sur les compétences territoriales des bureaux de douane et peut impacter les délais de traitement. Il est recommandé d’inclure dans le dossier EORI une attestation de localisation à jour, ainsi qu’un plan de masse si nécessaire pour les entrepôts incorporés dans la procédure de transit.

En cas de restructuration ou de redressement, la modification de SIREN peut ne pas être immédiate. Une veille réglementaire permanente est alors indispensable pour détecter la parution au Journal Officiel du nouveau SIREN et enclencher sans retard la mise à jour des systèmes internes et téléprocédures douanières.

Extension ou Réorientation d’Activité

L’ouverture d’une filiale à l’étranger, particulièrement dans le cadre du Brexit ou de nouveaux accords de libre-échange, implique souvent l’ajout d’un second EORI dans le pays tiers. Les entreprises doivent alors gérer deux identifiants parallèles, coordonnant les déclarations au sein de deux juridictions douanières distinctes. Cette duplication requiert la mise en place d’un mapping technique et fonctionnel entre les deux références, notamment dans l’ERP et le TMS.

L’ajout d’une nouvelle division logistique ou d’un entrepôt localisé sur un autre site demande également l’extension du périmètre couvert par l’EORI initial. Si nécessaire, la création d’un EORI dédié à l’établissement secondaire, complété d’une mention spécifique, doit être validée par l’administration des douanes. Le risque majeur dans ce cas est l’omission de déclaration des flux sortants ou entrants, d’où l’importance d’une cartographie précise des lieux de stockage et des flux associés.

Cas Particuliers selon Secteur

Les opérateurs non établis dans l’Union européenne, tels que certains exportateurs hors UE ou prestataires de services, doivent recourir à un numéro national de leur pays d’origine. Ils bénéficient toutefois d’un mécanisme de désignation d’un « représentant fiscal » au sein de l’UE, qui les aide à obtenir un EORI. Les procédures varient sensiblement en fonction du secteur d’activité : agriculture, énergie, e-commerce, produits pharmaceutiques. Chaque filière peut imposer des pièces complémentaires, telles que les certificats phytosanitaires ou les licences d’importation, dont la validité est liée au bon identifiant interne.

Par exemple, dans le e-commerce, la multiplication des plateformes et des marketplaces nécessite un pilotage fin des identifiants EORI pour éviter les conflits de données lorsque plusieurs vendeurs partagent un même entrepôt logistique. Les règles de l’Union prévoient dans ce cas des mentions complémentaires pour distinguer les opérateurs finaux des prestataires de fulfillment.

Procédure et Bonnes Pratiques pour la Mise à Jour

Mettre à jour son identifiant interne EORI exige une démarche structurée, appuyée par une gouvernance dédiée et un dispositif technique robuste. L’objectif est de garantir une transition fluide, sans interruption des téléprocédures et sans perte de données. Voici les points clés à respecter pour sécuriser chaque étape du processus.

Désignation d’un Pilote et Gouvernance Interne

La réussite de la mise à jour passe par la nomination d’un pilote EORI, rattaché idéalement aux services douane, juridique ou conformité. Ce pilote coordonne les directions juridique, fiscale, supply chain et systèmes d’information. Il s’appuie également sur les prestataires en douane (commissionnaires) pour valider les dossiers et anticiper les délais d’instruction par l’administration.

Une gouvernance claire définit les responsabilités de chacun : qui collecte les pièces justificatives (juridique), qui alimente l’ERP (SI), qui pilote la communication externe (logistique) et qui suit le retour de la douane (douane). La mise en place d’un comité de pilotage spécifique peut s’avérer utile pour les cas de forte criticité, comme lors de fusions ou de redéploiements internationaux.

Cartographie des Systèmes et Flux Affectés

Avant tout lancement de modification, il convient de dresser un inventaire exhaustif des systèmes impactés : ERP, WMS, TMS, CRM, bases de données internes et plateformes e-commerce. Il faut recenser les flux sortants (EDI, API douane, fax, e-mail automatisé) et déterminer les points d’entrée de l’EORI dans chaque application. Cette cartographie permet de prévoir l’effort de mise à jour, d’identifier d’éventuels doublons et de planifier les tests techniques.

Un référentiel centralisé, accessible à toutes les parties prenantes, favorise la transparence et la traçabilité des actions. Il peut prendre la forme d’une base de données partagée ou d’un outil de gestion de projet en mode collaboratif, avec des champs dédiés à la version de l’EORI, à la date de déploiement et aux statuts de validation.

Élaboration d’une Procédure Standardisée

La création d’une procédure formalisée réduit les risques d’erreur et garantit la répétabilité des opérations. Elle doit inclure les étapes suivantes : préparation du dossier (récupération des Kbis, statuts à jour, justificatif de siège social), validation interne (compliance, finance, SI), saisie et envoi de la demande sur le portail douane.gouv.fr, puis suivi du retour administratif.

Une fiche de suivi des modifications associée, comportant des champs tels que « ancienne référence », « nouvelle référence », « date de soumission », « date de réception », « impact SI », « commentaires prestataire », facilite la gestion et le pilotage. Une check-list de conformité rappelle les bons formats (FR + 9 chiffres, sans espaces) et les pièces obligatoires.

Déclaration et Téléprocédures

Le portail officiel douane.gouv.fr propose un espace sécurisé pour saisir ou mettre à jour son EORI. L’accès peut se faire via FranceConnect, certificat électronique ou API dédiée. Les entreprises ayant recours à l’API douanière peuvent automatiser la soumission et la vérification des informations, optimisant ainsi les délais et limitant les risques de rejet manuels.

Les délais légaux de traitement varient selon la charge administrative, mais il est recommandé de soumettre la demande au moins 15 jours ouvrés avant toute opération critique. En cas de blocage, la douane notifie généralement l’opérateur par mail, en précisant les pièces manquantes ou les discordances détectées, permettant de corriger rapidement le dossier.

Intégration Technique et Tests de Cohérence

Une fois l’EORI mis à jour, il faut synchroniser les ERP et plateformes douanières à l’aide de scripts de migration ou de requêtes SQL selon l’architecture interne. Les tests de cohérence prévoient plusieurs scénarios : saisie manuelle, envoi EDI, rejet suite à format non conforme et acceptation finale. Chaque anomalie détectée doit faire l’objet d’un ticket de correction documenté, avec un responsable attribué et un délai de résolution.

Des rapports automatisés peuvent être générés quotidiennement pour vérifier l’alignement entre le fichier de référence interne et le registre douanier, assurant une détection précoce des divergences et facilitant la prise de décision.

Sécurité et Traçabilité des Modifications

La gestion des accès se base sur un modèle RBAC (Role-Based Access Control) pour restreindre la modification de l’EORI aux seuls profils autorisés. Les données sensibles, telles que le SIREN et les justificatifs, doivent être chiffrées au repos et en transit via TLS. La conservation des logs (log files) garantit la traçabilité de chaque action, essentielle en cas de contrôle interne ou audit externe.

Au regard du RGPD, l’entreprise doit pouvoir justifier la légitimité de la collecte et du traitement des données, et offrir aux personnes concernées un droit d’accès ou de rectification dans le cas où l’identifiant interne concernerait une micro-entreprise ou un entrepreneur individuel dont le dirigeant est une personne physique.

Formation et Sensibilisation des Équipes

Pour assurer la pérennité du process, il est indispensable de former le personnel impliqué : services douane, supply chain, comptabilité et informatique. Un plan de communication interne peut prendre la forme de newsletters dédiées, de publications sur l’intranet et d’ateliers de présentation. Des modules e-learning sur les téléprocédures douanières, enrichis de captures d’écran et de démonstrations vidéo, trouvent toute leur utilité.

L’organisation de jeux de rôle et de simulations de crise autour d’un rejet d’EORI permet aux équipes de tester leur réactivité, d’affiner leurs réflexes et de sécuriser la gestion des incidents. Ces ateliers favorisent l’appropriation collective des bonnes pratiques et la montée en compétence rapide de nouveaux collaborateurs.

Renforcer la Collaboration avec les Douanes et Partenaires

Une relation proactive avec les prestataires douaniers, transitaires et autorités compétentes permet d’anticiper les changements et de gagner en agilité opérationnelle. Les entreprises peuvent ainsi réduire les délais de traitement et optimiser leurs performances logistiques.

Notification Proactive des Modifications

Il est recommandé d’établir un calendrier de relances automatique à destination des prestataires, intégrant des rappels avant la date effective de mise à jour, le jour J et à J+7 en cas de non-réponse. Cette approche garantit que l’ensemble des parties concernées dispose de la même information au même instant et limite les écarts dans le traitement des déclarations.

La communication peut se faire par courrier électronique standardisé, en fournissant la nouvelle référence EORI, la date d’effet, et les instructions pour la mise à jour des dossiers clients et transporteurs. Un compte rendu publié sur une plateforme collaborative, telle qu’un extranet fournisseur, assure la traçabilité et la diffusion ciblée.

Contrats et SLA avec les Prestataires

Inclure dans les contrats de service des clauses précises sur la gestion des identifiants EORI, avec des niveaux de service (SLA) garantissant un délai maximal de 48 heures pour la mise à jour des systèmes. Des audits périodiques, réalisés en partenariat avec les prestataires en douane, vérifient la concordance entre le SIREN, l’EORI et les autres identifiants internes utilisés (numéro client, code intermédiaire, etc.).

Ces audits peuvent prendre la forme d’une revue annuelle ou semestrielle, intégrant un échantillon de dossiers à contrôler. Les résultats alimentent un plan d’actions correctif partagé et font l’objet d’un suivi régulier en comité de pilotage.

Valoriser l’EORI comme Levier de Performance

Au-delà de la simple conformité, l’EORI actualisé permet d’accéder à des procédures douanières accélérées, telles que le « Fast Lane » pour le dédouanement express, ou le transit simplifié pour les envois groupés. Les entreprises obtiennent ainsi une réduction des délais de contrôle physique, une diminution des coûts de stockage en zone sous douane et une meilleure prévisibilité de leurs flux.

La centralisation des données EORI dans un cockpit de pilotage offre une vision 360° de la chaîne logistique, avec des indicateurs clés tels que le taux de conformité, le nombre de rejets par mois et les économies réalisées grâce aux procédures express. Ces KPI renforcent la prise de décision stratégique et justifient les investissements dans les outils de gestion douanière.

Perspectives d’Évolution et Innovations à Venir

La digitalisation croissante des procédures douanières et l’émergence de technologies de pointe dessinent un avenir où la mise à jour de l’identifiant EORI se fera en temps réel, sécurisée et décentralisée. Les API douanières vont se généraliser, permettant des synchronisations automatiques à chaque changement d’état dans les systèmes internes. L’intelligence artificielle interviendra pour détecter proactivement les anomalies de format ou de cohérence, réduisant drastiquement le taux de rejet.

Par ailleurs, plusieurs consortiums industriels explorent l’usage de la blockchain pour créer un registre décentralisé et immuable des identifiants EORI. Grâce aux smart contracts, chaque mise à jour serait horodatée et signée numériquement, assurant une auditabilité complète et une transparence renforcée entre les acteurs de la chaîne. Ce modèle pourrait également s’étendre à la gestion de certificats d’origine ou de licences spécifiques, ouvrant la voie à un « passport douanier digital » pour chaque expédition.

Enfin, l’harmonisation européenne du code des douanes et la mise en place de référentiels centralisés au niveau de l’UE visent à simplifier encore davantage la circulation des marchandises. Les entreprises qui anticiperont ces évolutions et investiront dès à présent dans des processus de mise à jour agile bénéficieront d’un avantage concurrentiel significatif, tout en assurant une conformité pérenne dans un environnement réglementaire en constante mutation.

Pour en savoir plus sur le numéro EORI