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Optimiser l’ERP Transport grâce à l’intégration du numéro EORI

Intégrer le numéro EORI au sein d’un système ERP transport représente aujourd’hui un enjeu majeur pour les entreprises opérant sur les échanges internationaux. Cette démarche, souvent sous-estimée, conditionne la fluidité des opérations douanières et garantit la conformité réglementaire. Alors que plus de 2 millions d’opérateurs détiennent un EORI en Europe, nombre d’organisations peinent encore à aligner leurs processus internes avec les exigences des autorités douanières. En combinant expertise métier et robustesse technique, l’intégration de l’EORI s’impose comme une étape décisive pour sécuriser les flux, réduire les délais de traitement et limiter les risques de blocage en douane. Cette transformation digitale contribue à renforcer la compétitivité et la réactivité des logisticiens face à un environnement international en constante évolution.

Contexte et enjeux de l’intégration du numéro EORI

Rappel rapide du rôle de l’EORI

Le numéro EORI (Economic Operators Registration and Identification) constitue l’identifiant unique attribué aux entreprises participant à des opérations douanières dans l’Union européenne. Créé en 2009, il facilite la traçabilité et le suivi des mouvements de marchandises, qu’il s’agisse d’import ou d’export. À travers cet acronyme, chaque opérateur – qu’il s’agisse d’un transporteur, d’un commissionnaire ou d’un fabricant – se voit attribuer une clé d’accès sécurisée et standardisée, reconnue par toutes les administrations douanières communautaires. Cette uniformisation vise à réduire les erreurs administratives, à accélérer les contrôles et à garantir une meilleure transparence des échanges. Sans un EORI valide et correctement utilisé, les dossiers douaniers risquent le rejet automatique et de lourdes pénalités.

Risques d’un ERP non connecté à l’EORI

Un ERP transport non connecté à la gestion centralisée des numéros EORI expose l’entreprise à plusieurs types de dysfonctionnements. D’abord, l’absence de validation systématique peut générer des rejets automatiques par les téléservices douaniers (DELTA, ANCF), entraînant des retards de livraison et des surcoûts logistiques pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros par semaine. Ensuite, la saisie manuelle et le contrôle minimaliste favorisent les erreurs de frappe, les doublons et les EORI caducs, compromettant la conformité réglementaire. Enfin, le manque de traçabilité limite la capacité d’audit interne et la production de reporting fiable, pénalisant la préparation des contrôles douaniers périodiques et augmentant l’exposition aux sanctions administratives et financières.

Objectifs et bénéfices attendus

Démarche pas-à-pas pour l’intégration

L’intégration du numéro EORI dans un ERP transport doit suivre une approche méthodique et progressive pour garantir la cohérence des données. La première étape consiste à identifier et cartographier les zones critiques où l’EORI est requis : gestion des tiers, création des dossiers d’expédition, interfaces douanes. Vient ensuite la phase de modélisation des données, où chaque attribut technique et métier est défini (format, métadonnées, règles de validation). La troisième étape porte sur le développement et la mise en place des connecteurs (API REST, EDI, XML), suivie de tests unitaires et d’intégration. Enfin, la mise en service et le suivi post-déploiement assurent la qualité et la maintenance continue de la solution, tout en impliquant les équipes métier et IT dans un processus d’amélioration continue.

Bénéfices opérationnels et réglementaires

L’intégration native du numéro EORI apporte rapidement des gains mesurables tant sur le plan opérationnel que réglementaire. D’un point de vue métiers, elle permet de réduire de 30 à 50 % le taux de rejet des déclarations douanières, tout en diminuant le temps de préparation des dossiers de 20 %. Sur le plan compliance, l’automatisation des contrôles assure une conformité permanente avec les évolutions réglementaires, notamment post-Brexit, et facilite les audits douaniers en fournissant une traçabilité exhaustive des accès et modifications. Enfin, l’amélioration de la qualité des données renforce la fiabilité des indicateurs clés (KPIs) tels que les délais de transit, le coût de non-conformité et le taux de litiges, ce qui se traduit par une meilleure performance globale de la supply chain.

Panorama fonctionnel de l’ERP transport et douane

Modules et processus impactés

L’introduction du numéro EORI dans l’ERP transporte de multiples modules et flux opérationnels. Dans la gestion des tiers (clients, fournisseurs, partenaires internationaux), l’EORI devient un champ obligatoire et standardisé, assurant l’unicité et la conformité. Pour la création et le suivi des dossiers d’expédition, l’EORI s’intègre directement dans les formulaires douaniers, permettant l’export/import sans ressaisie. Enfin, l’interface avec les téléservices douaniers (DELTA, ANCF) s’appuie sur ce champ structuré pour automatiser les transmissions EDI ou API, déclenchant les demandes de licences, certificats phytosanitaires, ou autorisations spécifiques. Chaque processus métier bénéficie ainsi d’une connexion pérenne et normalisée aux administrations douanières européennes.

Traçabilité des identifiants douaniers

Jusqu’alors, la plupart des ERP transports reposaient sur des champs libres ou des blocs de texte pour saisir les numéros EORI, sans validation ni historique. Cette approche improvisée engendre des incohérences, des erreurs d’enregistrement et une absence de suivi des versions. L’évolution vers un modèle structuré impose d’implémenter un champ EORI obligatoire, accompagné de contrôles de format (2 lettres pays + chiffres) et de règles de normalisation (pas d’espaces ni de caractères spéciaux). Grâce à l’historisation, chaque modification est datée et tracée, garantissant l’auditabilité et la traçabilité complète des accès. Les utilisateurs disposent désormais d’un référentiel unique, fiable et actualisé en temps réel, renforçant la robustesse des processus douaniers.

Spécifications techniques et fonctionnelles

Données à modéliser

La modélisation des données EORI impose de définir précisément chaque attribut pour éviter les erreurs et assurer la cohérence. Le format unique du numéro EORI se compose de deux caractères alphabétiques désignant le code pays ISO 3166, suivis de 8 à 15 chiffres (par exemple FR1234567890123). En complément, plusieurs métadonnées s’avèrent indispensables pour enrichir le référentiel :

L’ensemble de ces champs doit être historisé, permettant de retracer l’évolution du statuts et des coordonnées dans le temps, pour satisfaire aux exigences d’audit et de conformité RGPD.

Points d’entrée et de sortie dans l’ERP

Pour garantir une intégration harmonieuse, il convient de définir précisément les points d’entrée et de sortie des données EORI dans le système. En phase de création ou de modification d’un tiers, un écran dédié permet la saisie guidée de l’EORI avec mécanismes de vérification instantanée. Dans les dossiers transport (import, export, groupage, douane), le champ EORI alimente automatiquement les formulaires de déclaration et les messages EDI/XML destinés aux autorités. Côté interfaces, l’ERP doit offrir des connecteurs vers les API douane officielles ainsi que des flux EDI ou fichiers XML pour l’envoi de données, garantissant la compatibilité avec les normes WCO et la directive ICS2.

Architecture cible et intégration

L’architecture idéale repose sur une approche orientée services (SOA) ou microservices, permettant de développer un module EORI indépendant et réutilisable. Les connecteurs techniques, qu’ils soient basés sur API REST, Webhooks ou sur des adaptateurs natifs ERP, doivent supporter la communication sécurisée avec les téléservices douaniers. Deux modes de synchronisation coexistent : le temps réel, pour la validation instantanée des numéros, et le passage batch, pour la mise à jour massive ou nocturne. Un middleware de contrôle peut être déployé pour filtrer et valider chaque EORI avant injection dans le système, tandis que des mécanismes de chiffrement (TLS 1.2+) et d’authentification forte (OAuth 2.0, certificats X.509) protègent les échanges et garantissent les logs d’audit exhaustifs.

Gouvernance et qualité des données EORI

Règles de qualification

La gouvernance du référentiel EORI nécessite la définition de règles strictes pour valider chaque enregistrement. Les critères incluent le respect du format (2 lettres + chiffres), la correspondance exacte entre le code pays et l’adresse de l’opérateur, ainsi que l’appartenance légale à une entité enregistrée. Des règles métier complémentaires peuvent vérifier la cohérence entre l’EORI et le numéro de TVA intracommunautaire pour les opérations UE à UE. Chaque entrée est soumise à une série de contrôles de poussée (regex, vérification de longueur, correspondance API) avant de passer en statut actif, minimisant ainsi les risques d’anomalies et de rejets douaniers.

Automatisation des contrôles

Pour garantir la fiabilité du référentiel, l’ERP doit interroger quotidiennement ou à la demande le service EORI de la Commission européenne via son API publique. Cette automatisation permet de détecter instantanément les numéros invalides, désactivés ou modifiés par les autorités. Les anomalies génèrent des alertes automatiques dans le workflow, déclenchant des tâches de correction et des notifications aux responsables métiers. L’intégration de règles d’escalade et de SLA (Service Level Agreement) assure une résolution rapide, limitant l’impact sur les opérations et garantissant un historique précis des actions entreprises.

Mise à jour et maintenance

La maintenance du référentiel EORI s’inscrit dans un cycle continu, incluant une veille réglementaire active pour anticiper les évolutions post-Brexit, l’arrivée de nouveaux formats ou l’adoption de standards internationaux tels qu’EORI+. Les processus de versioning permettent de conserver l’historique des anciens formats et de procéder à des migrations contrôlées. Par ailleurs, l’automatisation des tests de non-régression garantit qu’aucune modification de structure ne perturbe les flux existants. Des revues semestrielles ou annuelles du référentiel, adossées à des audits internes, vérifient l’intégrité globale et la pertinence des métadonnées associées.

Conformité RGPD

Le référentiel EORI renferme des données à caractère personnel, comme les coordonnées des responsables légaux ou des contacts opérationnels. Il convient donc de se conformer au RGPD en documentant la traçabilité des accès, en enregistrant chaque lecture et modification, et en limitant la durée de conservation des informations sensibles. La mise en place d’un registre des traitements, couplée à des droits d’accès basés sur le rôle, assure que seule l’équipe autorisée peut consulter ou modifier les données. Les procédures de purge et d’anonymisation doivent être formalisées, notamment pour les opérateurs inactifs depuis plus de cinq ans.

Processus opérationnels et workflows métiers

Saisie et validation initiale

Lorsqu’un utilisateur crée un nouveau tiers, un formulaire de saisie guidée le conduit à renseigner l’EORI de manière intuitive. Des aides contextuelles fournissent des exemples de formats nationaux et des contraintes spécifiques (len, regexp). Une checklist réglementaire, accessible en back-office, permet de vérifier simultanément la cohérence des métadonnées associées (adresse, pays, statut). En cas d’erreur de saisie, l’outil propose des suggestions de correction ou la consultation de la base officielle. La validation initiale se traduit par l’attribution d’un statut « En attente d’activation », activé uniquement après vérification du middleware et réponse positive du service EORI européen.

Exploitation dans les ordres de transport

Dans la préparation des ordres de transport, le système ERP exploite l’EORI pour préremplir automatiquement les champs de la déclaration en douane. En fonction du sens du flux (export ou import), le numéro EORI du client ou du fournisseur est récupéré et inséré dans les documents : SAD, licence export, certificat de circulation. Cette automatisation réduit le risque d’omission et accélère la génération des messages EDI/XML. Les utilisateurs peuvent visualiser à tout moment l’historique des transmissions et les statuts de traitement via un tableau de bord consolidé, garantissant la traçabilité complète de chaque opération douanière.

Gestion des exceptions

En cas de numéro EORI invalide, le workflow peut se configurer pour bloquer la progression de l’ordre ou proposer une validation conditionnelle avec justification. Un ticket est alors automatiquement créé dans le système de support interne, notifiant à l’utilisateur concerné la nature précise de l’anomalie. Lorsqu’un opérateur ne possède pas encore de numéro EORI, un processus de demande interne se déclenche, générant un dossier structuré pour le service douane, incluant modèles de courrier et formulaires CERFA. Ce suivi assure la traçabilité de la demande jusqu’à l’obtention effective du numéro.

Boucles de correction

Les boucles de correction organisent la remontée des incidents et la réassurance qualité. À chaque anomalie détectée, le workflow envoie des notifications aux responsables métiers, qui valident ou corrigent l’EORI via un écran dédié. Un historique des rejets et corrections est conservé, associant chaque action à l’utilisateur, date et motif. Des rapports périodiques synthétisent le nombre d’incidents, le temps moyen de résolution et les domaines à risque, offrant ainsi une vision consolidée du niveau de santé du référentiel EORI.

Cas d’usage concrets

Export UE à UE

Pour les flux intra-UE, l’EORI s’intègre sans contrainte douanière formelle, mais il reste capital pour valider la TVA intracommunautaire et sécuriser le statut de l’opérateur. Grâce à l’ERP, le numéro EORI du client est utilisé dans la déclaration d’expédition, assurant une traçabilité documentaire et permettant l’affranchissement de la TVA. Le processus se déroule via un flux EDI standard, déclenchant automatiquement la création de la facture intracommunautaire et la mise à jour du registre des livraisons. Cette automatisation élimine les ressaisies manuelles et réduit les erreurs de facturation.

Import extra-UE

Dans le cadre des importations hors UE, l’intégration de l’EORI est cruciale pour la génération de la déclaration d’entrée (DAE) et la tarification TARIC. L’ERP récupère l’EORI de l’importateur, calcule les droits et taxes basés sur le code TARIC, et génère les messages API destinés au portail DELTA ou ANCF. En cas de classe supplémentaire (antidumping, contingents), le système alerte automatiquement les responsables douaniers, créant une notification pour la fourniture des documents complémentaires. L’ensemble de la chaîne est tracé et historisé, garantissant la conformité aux délais et exigences fiscales.

Transferts intragroupes

Pour les mouvements de marchandises entre filiales d’un même groupe, l’EORI permet d’automatiser les transferts sans TVA. L’ERP crée un ordre de transport intragroupe, affichant les deux EORI (expéditeur et destinataire) et génère la documentation interne telle que la note de transfert. Ce processus fluidifie la gestion des inventaires multi-sociétés et assure la transparence financière dans les coûts logistiques. Les données consolidées alimentent ensuite le module BI pour produire des analyses sur les volumes et les coûts unitaires, facilitant la prise de décision stratégique.

Retours et réexpéditions

Les retours de marchandises, qu’ils soient initiés par le client ou en raison de non-conformité, bénéficient de la mise à jour continue de l’EORI. Lorsqu’un retour est saisi, le système récupère automatiquement l’EORI d’origine et génère une déclaration douanière de retour, maîtrisant le code TARIC spécifique. En cas de réexpédition vers un autre opérateur, l’EORI est modifié ou ajouté et validé en temps réel avant l’émission du nouveau bon de transport. Cette gestion dynamique assure la conformité et minimise les délais de remise des produits retournés au stock ou à l’expédition finale.

Tests, recette et déploiement

Stratégie de tests

La validation technique et fonctionnelle de l’intégration EORI exige une stratégie de tests robuste. Les tests unitaires vérifient la conformité syntaxique du format (2 lettres + chiffres), les règles de longueur et l’interdiction des caractères spéciaux. Les tests d’intégration simulent l’envoi et la réception de messages via API REST ou EDI, validant la cohérence des échanges avec les téléservices douaniers. Enfin, la recette métier repose sur des scénarios représentatifs (export, import, retours, intragroupe), couvrant les cas normaux comme les exceptions. Des environnements de test rapprochés de la production garantissent la fiabilité avant mise en service.

Formation et conduite du changement

Pour assurer l’adoption par les équipes, un plan de formation dédié combine guides utilisateurs, ateliers pratiques et modules e-learning. Les guides détaillent chaque écran, procédure de saisie et flux d’exception, tandis que les ateliers in situ permettent aux opérateurs de manipuler des cas réels sous supervision. Une FAQ centralise les retours et questions fréquentes, diffusée via un portail interne. Enfin, des sessions de suivi post-déploiement mesurent la montée en compétence et identifient les besoins d’ajustement ou de formation complémentaire, garantissant une appropriation durable.

Indicateurs de performance (KPIs)

Plusieurs indicateurs clés permettent de suivre l’impact de l’intégration EORI sur la performance opérationnelle. Le taux de rejet douane mesure la fiabilité des dossiers, l’objectif étant de réduire ce taux à moins de 5 %. Les délais de traitement des déclarations, de la saisie à la validation douanière, sont évalués pour viser une diminution de 20 %. Le coût de non-conformité, incluant pénalités et surcoûts logistiques, fait l’objet d’un suivi financier mensuel. La qualité des données (taux d’anomalies détectées lors des contrôles automatiques) complète le tableau de bord pour piloter l’amélioration continue.

Bonnes pratiques et recommandations

Documentation continue

Une documentation vivante est essentielle pour garantir la pérennité de l’intégration EORI. Elle comprend des fiches processus détaillées, des diagrammes de flux illustrant les interactions entre modules et administrations, ainsi que des manuels de configuration pour chaque version de l’ERP. Chaque mise à jour réglementaire ou technique fait l’objet d’une note de version explicitant les changements et leur impact sur les workflows. Cette documentation doit être centralisée et accessible en ligne, facilitant la montée en compétence des nouveaux collaborateurs et la traçabilité des décisions prises.

Collaboration IT ↔ métiers

Pour aligner les objectifs et garantir la réactivité, il est recommandé de mettre en place un comité de pilotage réunissant experts métiers, développeurs et responsables douane. Des réunions régulières (hebdomadaires puis mensuelles) permettent de prioriser les évolutions fonctionnelles, de traiter les incidents et d’ajuster les priorités. Les retours utilisateurs sont formalisés via un backlog partagé, assurant la transparence sur l’état d’avancement des demandes. Cette synergie renforce la cohésion et permet d’anticiper les besoins futurs, tout en s’assurant que les développements répondent aux enjeux métier réels.

Veille et anticipation

Dans un contexte réglementaire en perpétuelle évolution, la veille constitue un levier majeur de performance. Elle doit couvrir les jalons ICS2 (Import Control System 2), les initiatives blockchain pour la traçabilité et l’émergence d’EORI +. Participer aux groupes de travail douane, consulter régulièrement les communications de la Commission européenne et surveiller les directives nationales permet d’anticiper les ajustements nécessaires. Les organisations proactives bénéficieront ainsi d’un avantage concurrentiel, en sécurisant plus rapidement leurs flux et en évitant les interruptions d’activité liée à des non-conformités réglementaires.

Plan de maintenance évolutive

Enfin, l’intégration EORI doit s’inscrire dans un plan de maintenance évolutive formalisé. Des revues annuelles identifient les évolutions réglementaires impactant le format ou le processus de déclaration. Les tests de non-régression, automatisés dans la chaîne CI/CD de l’ERP, garantissent que chaque version maintien l’intégrité des flux existants. Le plan inclut des budgets et des jalons définis pour chaque cycle de mise à jour, assurant une gestion rigoureuse des ressources et le respect des délais. Cette approche proactive minimise les risques de rupture de service et optimise la continuité opérationnelle.

Perspectives et évolutions stratégiques

Au-delà de l’intégration initiale du numéro EORI, les entreprises peuvent envisager d’enrichir leur ERP transport avec des modules de reporting et d’analytics dédiés aux indicateurs douaniers. L’exploitation des données EORI couplée à l’intelligence artificielle pourra anticiper les anomalies, prédire les risques de blocage et optimiser les itinéraires en fonction des contraintes réglementaires. Par ailleurs, l’adoption de la blockchain pour tracer immuablement les échanges et l’intégration des normes ICS2 permettront de renforcer la sécurisation des flux et de fluidifier les contrôles aux frontières. En s’appuyant sur ces innovations, les logisticiens et commissionnaires pourront non seulement maintenir leur conformité, mais aussi transformer leur ERP en véritable levier de performance stratégique pour accompagner leur croissance internationale.

Pour en savoir plus sur le numéro EORI