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Numéro EORI et Traçabilité des Produits Agricoles : Un Pilier Indispensable

Dans un contexte où la sécurité alimentaire, la conformité réglementaire et la durabilité environnementale sont plus que jamais au cœur des préoccupations des acteurs du secteur agricole, le numéro EORI (Economic Operators Registration and Identification) s’impose comme une clé de voûte pour organiser et sécuriser les échanges de marchandises. Issu du Code des douanes de l’Union européenne, ce sésame unique combine systématiquement le code pays (par exemple « FR » pour la France) avec un identifiant interne, souvent issu du SIREN ou du SIRET, permettant d’identifier tout opérateur européen intervenant dans l’importation ou l’exportation de produits. Par son caractère obligatoire et universel, il structure les déclarations douanières, soutient la traçabilité des lots et facilite la mise en place d’une chaîne logistique transparente, traçable et résolument tournée vers la conformité.

Contexte et Définition du Numéro EORI

Le numéro EORI, introduit par le règlement (CE) n° 312/2009, se présente sous la forme d’un code alphanumérique débutant par l’ISO du pays (FR, BE, DE, etc.) suivi de neuf à quinze caractères attribués par l’autorité douanière nationale. En France, l’attribution se fait généralement sur la base du numéro SIREN (trois blocs de trois chiffres), ce qui confère une cohérence directe avec le référentiel INSEE. Issu d’une volonté communautaire d’harmoniser et de simplifier la gestion des opérateurs, ce numéro unique est devenu la pièce maîtresse de toutes les formalités d’importation et d’exportation, servant de « carte d’identité » aux entreprises agricoles, aux coopératives, aux transitaires et aux importateurs tiers.

Au-delà de son format standardisé (par exemple FR12345678900012), l’EORI occupe une place centrale dans la chaîne douanière européenne. Dès l’enregistrement dans le guichet unique européen, chaque événement – de la déclaration d’entrée à la levée des marchandises – est rattaché de manière systématique à ce numéro, assurant ainsi un suivi chronologique fiable. Ce dispositif contribue non seulement à accélérer les procédures de dédouanement mais aussi à prévenir les fraudes et à renforcer la sécurité sanitaire des produits agricoles, notamment dans le cadre des contrôles phytosanitaires et sanitaires menés par les autorités compétentes.

Structure et Format du Numéro EORI

La structure du numéro EORI se compose d’une partie fixe et d’une partie variable. La partie fixe correspond au code pays ISO 3166-1 alpha-2 (par exemple « FR » pour la France), auquel s’ajoute une séquence unique d’au moins neuf caractères attribuée par l’administration douanière. En pratique, cet identifiant reprend dans la plupart des cas le numéro SIREN ou SIRET de l’entreprise afin de faciliter l’alignement des bases de données et d’éviter les doublons. La longueur totale peut osciller de dix à quinze caractères, selon les éventuelles extensions utiles pour distinguer les sites multiples ou les branches d’activités d’une même entité. Cette harmonisation garantit une interopérabilité optimale entre les systèmes d’information douaniers des États membres.

Rôle Central dans la Chaîne Douanière Européenne

Ambassadeur de l’harmonisation, l’EORI intervient à chaque étape des échanges intracommunautaires ou avec des pays tiers. Lors de la préparation des documents d’exportation, il identifie l’opérateur responsable des formalités , lors des contrôles physiques ou documentaires, il permet aux agents des douanes d’accéder à l’historique complet de l’entreprise , enfin, dans les échanges de données informatisés (SAFE/ICS2), il sert d’ancrage de référence pour sécuriser les flux et caractériser le risque. L’obtention et l’utilisation correcte de ce numéro sont donc indispensables pour fluidifier les opérations, réduire les coûts de stockage et minimiser les délais aux frontières, misant sur la fiabilité d’une traçabilité numérique moderne et centralisée.

Objectif de l’Article et Importance de l’EORI pour la Traçabilité Agricole

Cette étude a pour ambition de démontrer comment le numéro EORI se transforme en un véritable pivot de la traçabilité des produits agricoles, du champ à la table. Au fil des pages, nous mettrons en lumière les bonnes pratiques adoptées par les professionnels pour intégrer pleinement cet identifiant dans leurs processus, tout en respectant les obligations réglementaires et en optimisant la logistique douanière. Nous illustrerons chaque point par des cas d’usage concrets, traitant successivement l’importation de céréales, l’exportation de vins vers la Chine, la structuration de circuits courts et la gestion des retours ou avaries.

Au-delà des aspects purement opérationnels, nous aborderons également les enjeux connexes : respect des normes phytosanitaires, lutte contre la fraude et l’étiquetage mensonger, calcul de l’empreinte carbone et contributions aux objectifs de développement durable. En couplant EORI et technologies innovantes telles que la blockchain ou l’IA, les exploitations et coopératives agricoles peuvent non seulement accroître leur compétitivité, mais aussi répondre aux exigences croissantes de transparence et de responsabilité de la part des consommateurs, des institutions et des marchés internationaux.

Fondamentaux du Numéro EORI Applicables au Secteur Agricole

Dans le milieu agricole, où les acteurs sont souvent multiples (exploitants, coopératives, prestataires, transitaires), comprendre les fondements de l’EORI et maîtriser sa procédure d’enregistrement constitue un préalable indispensable. Le caractère multifacette de la filière nécessite une adaptation fine de l’EORI à chaque segment de la chaîne : producteurs, conditionneurs, négociants, exportateurs. La lisibilité et la cohérence de ce référentiel influent directement sur la qualité des déclarations et sur la rapidité de traitement par les services douaniers.

Par ailleurs, le non-respect des obligations liées à l’EORI peut entraîner des sanctions lourdes, notamment en cas d’omission, d’erreur de numéro ou d’utilisation d’un EORI inapproprié. Les sanctions peuvent aller jusqu’à des pénalités financières, le refus de dédouanement ou la saisie des marchandises. En France, la DGDDI (Direction générale des douanes et droits indirects) veille à l’application stricte des règles communautaires et nationales, fixant un cadre précis pour la validation, la suspension ou la radiation d’un numéro EORI.

Structure et Obtention du Numéro EORI

Pour un agriculteur, une coopérative ou un importateur tiers, la demande de numéro EORI s’effectue en ligne via le portail officiel des douanes (douane.gouv.fr), en renseignant des informations telles que la raison sociale, le SIREN/SIRET, l’adresse complète, le régime d’imposition et la nature des marchandises importées ou exportées. Le formulaire type inclut également une description de l’activité et la mention des codes NC/SH correspondants aux produits agricoles concernés. Une fois validé, l’attribution est généralement confirmée sous 48 à 72 heures ouvrées, permettant un démarrage rapide des opérations.

Obligations Juridiques et Réglementaires

L’obligation de détenir un numéro EORI s’impose à tout opérateur établissant des déclarations d’importation ou d’exportation au sein de l’Union européenne, conformément au Code des douanes de l’UE (règlement (UE) n° 952/2013). En France, l’absence d’EORI au moment de la soumission de la déclaration peut conduire à un rejet de la transaction, à un blocage à la frontière et à l’application de pénalités allant de 750 à plusieurs milliers d’euros selon la gravité de l’infraction. Par ailleurs, une erreur de correspondance entre l’EORI utilisé et le SIREN officiel de l’entreprise peut être sanctionnée par un redressement douanier et fiscal, notamment sur la TVA à l’importation et les droits de douane.

Enjeux de Traçabilité dans les Filières Agricoles

La traçabilité constitue un impératif dans les filières agricoles, non seulement pour répondre aux exigences réglementaires sanitaires et phytosanitaires, mais aussi pour assurer la confiance des consommateurs et des marchés internationaux. L’EORI facilite la consolidation de l’information à chaque point de contrôle officiel, tout en étant le maillon d’une chaîne de confiance couvrant toutes les étapes : production, transport, conditionnement et distribution finale. Cette approche systémique réduit significativement les risques de contamination, les fraudes à l’étiquetage et les litiges commerciaux.

Par ailleurs, dans un contexte de gouvernance environnementale, la traçabilité permet de remonter précisément aux pratiques culturales, à l’origine géographique, aux modes de transport et aux caractéristiques biologiques des produits (labels BIO, AOP, IGP). L’enregistrement fiable du numéro EORI à chaque transaction contribue ainsi à la production de données granulaires, indispensables pour calculer l’empreinte carbone, optimiser les circuits courts et limiter le gaspillage alimentaire.

Exigences Sanitaires et Phytosanitaires

Les formalités phytosanitaires, notamment via les systèmes SCAN et IFTSA, exigent la transmission de données détaillées sur l’origine, les traitements subis et le statut sanitaire des produits. Grâce au numéro EORI, chaque lot est enregistré de façon unique, facilitant le déclenchement des inspections phytosanitaires et la vérification des certificats (phytos, sanitaires ou organiques). Dans la pratique, l’EORI figure sur les certificats Phyto-Sanitaires et sur le document TRACES, garantissant une traçabilité continue et une réaction rapide en cas d’alerte sanitaire.

Chaîne de Confiance et Responsabilité

La traçabilité s’appuie sur une chaîne de confiance où chaque opérateur, identifié par son EORI, assume la responsabilité de l’étape qu’il réalise. Cette identification univoque renforce la responsabilité juridique en cas de non-conformité, incitant les acteurs à adopter des contrôles internes rigoureux. En multipliant les points de validation et en couplant l’EORI aux technologies de codage automatique (codes QR, RFID), les entreprises renforcent leur crédibilité auprès des clients, des autorités et des assureurs, tout en minimisant les risques d’erreurs d’étiquetage ou de détournement de lots.

Impact Environnemental et Durabilité

Le suivi des flux de produits agricoles, granularisé grâce à l’EORI, permet de reconstituer précisément l’itinéraire des marchandises – des pratiques culturales aux modes de transport –, ouvrant la voie à des calculs d’empreinte carbone robustes. Cette traçabilité favorise l’optimisation des itinéraires logistiques, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la promotion des circuits courts. En outre, en identifiant rapidement les lots non conformes ou simplement trop proches de la date de péremption, les exploitations et distributeurs peuvent limiter le gaspillage alimentaire, renforcer leur responsabilité sociétale et répondre aux enjeux de l’économie circulaire.

Cas d’Usage Opérationnels

Pour illustrer la mise en pratique concrète de l’EORI dans le secteur agricole, examinons quatre cas d’usage emblématiques : importation de céréales, exportation de vins et spiritueux, circuits courts « du champ à l’assiette » et gestion des retours ou avaries. Chacun de ces exemples met en lumière les bénéfices opérationnels, réglementaires et financiers procurés par une gestion rigoureuse du numéro EORI et par son intégration dans les processus métiers.

Ces cas pratiques s’inscrivent dans des contextes variés – transactions intracommunautaires, échanges avec des pays tiers comme la Chine, et démarches de valorisation locale – mais partagent un point commun : la nécessité d’un suivi documenté, transparent et sécurisé, assuré par l’EORI et renforcé par des systèmes d’information robustes.

Importation de Céréales depuis un Pays Tiers

Lors de l’importation de céréales, par exemple du maïs en provenance d’Ukraine ou de soja d’Amérique du Sud, l’opérateur doit tout d’abord obtenir son numéro EORI avant la première déclaration. Celui-ci est ensuite intégré dans la déclaration sommaire d’entrée (ENS) au guichet unique européen, déclenchant le processus d’inspection et de dégagement sous douane. Les contrôles phytosanitaires, souvent exécutés par les services vétérinaires et phytosanitaires, s’appuient sur les données EORI pour vérifier la conformité des certificats, le respect des tolérances en résidus de pesticide et la traçabilité de l’origine géographique.

Exportation de Vins et Spiritueux vers la Chine

L’exportation de vins et spiritueux vers des marchés exigeants comme la Chine implique la constitution d’une liasse documentaire complète, incluant la lettre de voiture internationale (CMR), le certificat d’origine, le certificat phytosanitaire et le document douanier. L’intégration du numéro EORI dans ces documents permet de rattacher chaque lot à l’opérateur exportateur et facilite la traçabilité du numéro de lot, de la date de production et du millésime. Cette transparence rassure les autorités chinoises, accélère les délais de dédouanement et sécurise les transactions à hauteur de plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Mise en Place d’un Circuit Local « Du Champ à l’Assiette »

Dans le cadre d’une coopérative agricole française souhaitant valoriser un circuit court, chaque producteur affilié doit disposer de son propre numéro EORI. Cette approche décentralisée garantit la traçabilité de chaque parcelle, de la semence à la récolte. La coopérative peut alors proposer des produits labellisés « Made in France » dont l’étiquetage comporte le code EORI de chaque intervenant. Ce dispositif renforce la confiance des consommateurs, offre une meilleure valorisation financière aux producteurs et répond aux exigences des plateformes de distribution locale ou des restaurateurs engagés dans une démarche de transparence.

Gestion des Retours et Avaries

En cas de retour de marchandises (par exemple de fruits ou de légumes non conformes), la procédure de réimportation repose sur le numéro EORI pour réassocier le lot initial à l’opérateur. Celui-ci dépose une déclaration d’entrée simplifiée, en précisant la référence EORI et les motifs du retour. L’utilisation correcte de ce numéro réduit les litiges auprès des assureurs, facilite la récupération de la marchandise dès son arrivée et évite toute duplication ou confusion avec d’autres envois en cours de traitement.

Intégration Technique et Digitale

Pour tirer pleinement parti du numéro EORI, les entreprises agricoles doivent l’intégrer dans leurs systèmes d’information (ERP, WMS, CRM) afin d’automatiser les échanges avec les services douaniers et de garantir la cohérence des données. Cette digitalisation passe par l’ajout de champs EORI dédiés dans les fiches fournisseurs et clients, l’utilisation d’API douanières pour soumettre les déclarations et la mise en place de workflows assurant la remontée d’alertes en cas d’erreur ou de modification du statut.

Parallèlement, l’émergence de la blockchain et des registres distribués offre un potentiel inédit pour certifier de manière immuable l’historique des lots agricoles, en couplant l’EORI à un carnet de bord numérique s’appuyant sur des smart contracts. Enfin, la sécurisation des données, tant au niveau RGPD qu’au niveau hébergement, constitue un défi majeur pour garantir la confidentialité et l’intégrité des informations sensibles.

Intégration dans le Système d’Information (ERP/WMS)

L’intégration du numéro EORI dans les ERP et les WMS implique la création de champs obligatoires dans la fiche opérateur, permettant de lier automatiquement chaque document (facture, bordereau, déclaration douanière) à l’EORI correspondant. Grâce à cette automatisation, les entreprises réduisent les erreurs de saisie, accélèrent la préparation des dossiers et peuvent déclencher directement les transmissions électroniques vers le guichet unique via des API sécurisées. Cette évolution favorise l’optimisation des processus et offre une meilleure visibilité sur les statuts de dédouanement.

Apports de la Blockchain et des Registres Distribués

Quelques projets pilotes en France expérimentent déjà l’usage de la blockchain pour certifier de manière immuable les numéros EORI et les informations de lot des légumes bio. Chaque producteur scanne son EORI et le code de lot à la récolte, déclenchant l’enregistrement d’un bloc sur le registre, consultable en temps réel par les différents partenaires (transporteurs, coopératives, distributeurs). Cette traçabilité infalsifiable révolutionne la gestion des crises sanitaires, tout en valorisant l’authenticité et la qualité des produits.

Sécurisation des Données EORI

Garantir la protection des données liées à l’EORI impose de respecter le RGPD, notamment en définissant clairement les finalités du traitement, en maîtrisant les accès au sein de l’entreprise et en recourant à un hébergement sécurisé en France ou en Europe. La mise en place d’un schéma d’habilitation, associant rôles et profils utilisateur, permet de limiter la diffusion des numéros EORI aux seuls services autorisés (douane, logistique, conformité) et d’éviter tout risque de divulgation ou de manipulation malveillante.

Enjeux Juridiques et Fiscaux

Au-delà de l’aspect opérationnel, l’usage du numéro EORI est encadré par des dispositions légales et fiscales strictes. L’entreprise qui commet une erreur d’EORI s’expose à des redressements portant sur la TVA à l’importation, sur les droits de douane et à des pénalités pour infraction douanière. Par ailleurs, la gestion interne du référentiel EORI, sa mise à jour en cas de changement de forme juridique ou de fusion, et l’audit régulier de sa cohérence sont autant d’enjeux pour garantir la conformité et limiter les risques financiers.

La collaboration avec des prestataires en douane (commissionnaires, transitaires) doit être encadrée par des contrats précisant les responsabilités, les garanties et les modalités d’échange du numéro EORI. Ces partenariats exigent transparence, réactivité et précision, afin de prévenir les litiges et d’assurer un niveau de service adapté aux exigences des filières agricoles.

Responsabilités en Cas d’Erreur d’EORI

Une erreur d’EORI peut conduire à une infraction douanière, passible d’une amende administrative et d’une immobilisation des marchandises. Sur le plan fiscal, l’inexactitude peut provoquer un refus de déduction de la TVA ou un redressement sur les droits de douane. Dans les cas graves, l’entreprise peut aussi voir sa réputation entachée auprès des partenaires commerciaux et des autorités nationales, impactant durablement sa compétitivité et sa crédibilité.

Contrôle Interne et Audit

Mener des contrôles internes réguliers pour vérifier la cohérence entre le numéro EORI, le SIREN/SIRET et les déclarations effectives est essentiel. Une checklist opérationnelle doit récapituler les points clés : correspondance EORI/SIREN, validité du numéro, couverture géographique, statut de radiation ou suspension éventuelle. Des audits périodiques, qu’ils soient internes ou menés par un cabinet spécialisé, permettent de détecter les anomalies avant toute opération majeure et d’anticiper les mises à jour nécessaires.

Collaboration avec les Prestataires en Douane

La relation avec les commissionnaires en douane et les transitaires doit s’appuyer sur des clauses contractuelles précises, garantissant la bonne transmission du numéro EORI, la responsabilité en cas d’erreur et la couverture des éventuelles pénalités. Un protocole d’échanges de données sécurisé, par EDI ou API, limite les risques de perte ou de falsification des informations et assure une traçabilité continue des opérations.

Recommandations et Bonnes Pratiques

Pour tirer le meilleur parti du numéro EORI, il est recommandé d’anticiper son obtention avant toute première opération douanière, de centraliser le référentiel EORI dans un intranet ou un outil collaboratif et d’y adjoindre un historique des mises à jour et des changements de statut. Un processus clair de demande, de validation et de diffusion interne est gage de réactivité et de conformité.

La formation régulière des équipes – en douane, en logistique et en conformité – constitue un facteur clé de succès. Des modules e-learning, des ateliers pratiques et des guides pas-à-pas permettent de maintenir le niveau d’expertise requis. En parallèle, la veille réglementaire sur le Brexit, la réforme du Code des douanes de l’UE et les évolutions du guichet unique doit être structurée et diffusée au sein de l’entreprise.

Stratégie d’Enregistrement et de Suivi

Planifier l’attribution du numéro EORI plusieurs semaines avant la première transaction, préparer un dossier complet (SIREN, justificatif d’activité, codes NC/SH) et définir des processus d’alerte en cas de suspension par la DGDDI sont autant de bonnes pratiques. Centraliser ces informations dans un outil de pilotage dédié garantit la traçabilité interne et facilite l’audit.

Formation et Sensibilisation du Personnel

Mettre en place des cycles de formation semestriels et des sessions de remise à niveau sur les formalités douanières, les mises à jour réglementaires et les fonctions du numéro EORI permet d’éviter les erreurs de saisie et de répondre efficacement aux questions des clients ou des distributeurs. Des supports visuels, des fiches de procédures et un canal de communication dédié renforcent l’engagement des équipes.

Veille Réglementaire et Évolutions à Anticiper

Rester informé des conséquences du Brexit sur les régimes d’importation/exportation, des nouvelles évolutions du règlement (UE) et des outils digitaux comme la version 2.0 du guichet unique européen est primordial. Un comité de pilotage interne ou un abonnement à des newsletters spécialisées permet de prendre de l’avance et d’ajuster les processus en toute sérénité.

Tirer Parti Dès Aujourd’hui pour Construire Demain

Aujourd’hui plus qu’hier, la traçabilité des produits agricoles passe indéniablement par un usage maîtrisé du numéro EORI. En intégrant cet identifiant dans chaque étape de la chaîne logistique, du semis aux étals, les exploitants, coopératives et importateurs/exportateurs renforcent leur conformité, améliorent leur compétitivité et réduisent sensiblement les risques de litiges et de sanctions. L’EORI ne se limite pas à un simple code administratif : il devient un vecteur d’efficience, de sécurité et de transparence au service d’une agriculture durable et responsable.

Envisager dès maintenant l’intégration approfondie de l’EORI dans vos systèmes d’information, former vos équipes, instaurer une veille proactive et explorer les opportunités offertes par la blockchain et l’IA vous positionnera en tant qu’acteur avant-gardiste, capable de répondre aux défis réglementaires et environnementaux de demain. Vérifiez et mettez à jour votre numéro EORI, sollicitez l’accompagnement d’un spécialiste douane et engagez-vous sur la voie d’une traçabilité à 100 % digitale et interopérable pour renforcer votre compétitivité sur les marchés mondiaux.

Pour en savoir plus sur le numéro EORI